dimanche 6 octobre 2013

Il est dix huit heure, le soleil est déjà bas sur l'horizon, l'ombre porter de ma silhouette, s'allonge démesurément devant moi elle rejoint le celle des grand peuplier qui abrite du Mistral le mas. Je viens de rentré le tracteur, La journée fut pénible, la poussière, soulevé par les outils agraires et les crampons de mon engin me brûle les yeux. Mon cou est en feu, à cause des cristaux de sable et ce malgré le cache nez épais en guise de protection. L'automne donne les premiers signe de sa venue aussi soudaine qu'inattendu. La tramontane souffle en rafale froide depuis quelques jours, elle peine, entre deux rayons de soleil, a nous débarrassé de ce ciel nuageux, chargé de pluie, qui jamais ne tombe. l'or de la fin du jour, accentue la couleur des feuilles nécrosé, multicolore des grands arbres du petit bosquet derrière le mas. Des vols de centaines d'étourneaux, dans le jour mourant, danse un ballet bien réglé, avant de regagné les roseaux du marais, pour y passé la nuit à l'abri du vent et repartir, demain, dans les vignes se gavé de grappillions de raisins et bientôt d' olives. La vendange est rentré, les dernières pommes sont ramassés, je sens déjà l'odeur des première châtaignes grillé, accompagné de la piquette de l'année, je les entend pétillé en cuisant dans la sartan posé sur les braises, des .saveurs, des souvenirs du temps passé me reviennent en mémoire, en flots désordonnée. Je revois le grand mas, en forme de u, sur le fronton de la porte d'entrée à double battant, finement ouvragé, des armoiries et une date, mille sept cent quatre vingt neuf. J'aurais bien aimé faire la généalogie de ce petit château, ou plutôt une maison de maître d'un étage, je n'en ais jamais eu le temps, maintenant il est trop tard. A droite de l'entrée principale, ce trouvais les écuries, avec la réserve de fourrage rangé à l'étage. Un pigeonnier, tel une tour de guet surplombé l'ensemble. Sur l'aille gauche, un grand hangar pour ranger le matériel, à l'étage étaient stocker les foins pour nourrir le bétail pendant la saison d'hiver, en autre les moutons bien au chaud dans la bergerie voisine, il servait aussi à conserver les récoltes de pommes de terres et autres légumes. L'entré principale fait face à un escalier monumental qui nous conduis à l'étage. Un couloir, éclairé au fond par une haute fenêtre à petit carreaux, le sol, carreler de tomettes provençale rouge, de forme octogonale nous accueille. De part et d'autre les chambres, une grande "salle de bain et dans l'une des chambre, exposé au nord, une pièce de taille identique à la réserve du bas, servait de draising. Elles sont toute doter d'une cheminée en marbre, au sol des carreaux noir et blanc entouré d'une frise, comme on en trouve sur les vestige Grec ou Romain. En bas, à gauche en entrant, une belle cuisine, avec au milieux du grand mur, sa cheminée monumentale. A droite,contre la cheminée, un puis, surmonter d'une pompe en fonte don le grand bras pendait lamentablement en attendant d'être actionner. Au fond, à droite, côté nord, la réserve, sombre éclairée d'un "fenêstron", avec au fond, un évier en pierre et au dessus un robinet relier à une cuve de récupération des eaux de pluie. Une porte en fermé l'entrée et la mère seule en avait la clef. A gauche la porte d'accès au réfectoires du personnels célibataires et tâcherons pour la plu part, quelques sédentaires aussi vivant à l'année sur la propriété. Tous ce monde là était nourri, contre quelques sous, par la femme du bayle ou du régisseur et tous dormaient à l'étage dans un dortoir, sombre, meublé de lits métallique et pour tout couchage des paillasses de toile de jute garnies de feuilles de maïs. Au plafond noirci, où pendent telle des guirlandes, des papiers tue mouches tellement remplies, que les insectes ne s'y collent plu. Au bout d'un fil pend l'unique ampoule électrique, elle est aussi sale que les papiers tue mouche. Pour allumer ou éteindre il faut traversé tout le dortoir, si bien que chacun est équipé d'une lampe électrique pour pouvoir se levé sans dérangé les autres. A droite de l'entrée, une grande salle de séjour salle à manger, flanquer d'une très table pouvant recevoir une vingtaine de convives, entourée de chaises aux sièges tressé de paille, qui ont remplacé les bancs de bois. Adossé au mur côté est, une magnifique cheminée en marbre blanc aux corbeaux sculpté. Toute la maison ronronne doucement, dans la douce chaleur de la grande cheminée la mère prépare les bocaux, les jarres, les linges et les torchons, tout doit être fin prêt pour les jours prochains ou nous allons tuer le cochon. Il a encore quelques temps a vivre, en sursis jusqu'aux premières gelées. Rien ne presse, quelques saucissons et autres charcuteries pendent encore dans la réserve, la glacière comme nous l'appelions. Cette pièce garde été comme hiver une température constante ou restent encore bien préservé dans les jarres de terre cuite, remplie de la graisse du dernier porc. le père rajoute une bûche, secoue à l'aide du tisonnier les braises incandescentes qui partent en une multitudes d'étincelles multicolores. La cave boue, bouillonne, le bruit du vin en fermentation, l'odeur qui s'en dégage envahi la maison et ses abords immédiat. Odeur particulière, doucereux mélange de miel, d'épices et de vin en devenir. Il fait chaud près des cuves en fermentations. Les mèches de souffre qui brûle dans les grands foudre en chêne, pour les désinfectés, mêlé aux gaz carboniques issues de la fermentation, me "pique" la gorge et les yeux. pourtant la journée tous les issues sont ouvert pour faire courant d'air et évacué les gaz toxique.....

mardi 2 juillet 2013

Passe le Temps

PASSE LE TEMPS
Quand l'amour maintenant n'est plu qu'amitié
Quand la vieillesse, aux profondes rides,  creusé
Quand ce doux visage, si beau, par les ans abîmé
Quand la neige de ta chevelure en chignon tiré
Quand elle fut blonde, comme les moisons d'été
Quand  je revois nos courses folle dans les blés
Quand  cette tendresse que le temps na pas usé
Quand tes yeux plu très bleu ont toujours brillé
Que de l'éclat du diamant pur aux milles reflets
Quand d'un je t'aime, tous les matins tu me salué
Que de photos jaunies, tu reste très belle, tu posé
Que tout les souvenirs d'hier, aux murs accrochés
Que racontent ils, leur  dure vie à deux bien  dosé
Quand ma main dans la tienne, tremblante, posé
Quand nos silences parlent pour nous à mots feutré
Que tu me regarde attendrie,  souriante, amusé
Quand sur tes épaules je rajuste le châle, élimé
Quand toi frêle silhouette tu as  froid même en été
Quand toi si forte tu avais  chaud même s'il gelé
Quand contre moi tu viens réchauffé ce corps usé
Que tu es attendrissante, tout contre moi lové
Quand mon trouble, comme à vingt ans retrouvé
Que te dire de plus, que je t'aime ma femme adoré
Quand l'amour maintenant n'est plu qu'amitié
Quand une vie durant  nous nous sommes aimé
Quand aucuns nuages n'est venu ternir ni abîmer
Quand  la  mort, peu nous  emportés, sans regrets
Quand.? le plus tard possible nous ne sommes pas pressé.!
J.A. Emissolle